Desertophiles-au-Maroc

Le 28 Mars, journée tranquille à Alnif.

La veille nous sommes allés rendre visite aux frères Mojan et nous avons visité leur musée ou sont conservés un nombre incalculable de fossiles.

Ils sont intarrissables sur le sujet, c'est leur père qui leur a communiqué cette passion.

Nous les quittons pour une balade dans le lit d'un oued.

C'est grisant de se balader sur le sable de l'oued.

Mais le ciel s'est assombrit et il se met à pleuvoir.

Nous quittons immédiatement le lit de l'oued, car en cas d'orage un oued à sec peut très très vite se remplir et arriver avec violence.

De retour à Alnif tous les habitants sont au bord de l'oued à le regarder couler en abondance.

Tous nous disent" c'est bien nous aurons de bonnes récoltes cette année."

tant mieux pour eux, jusqu'à maintenant c'était la sècheresse dans certaines régions.

Le lendemain c'est le départ pour nous.

Nous allons jeter un coup d'oeil à l'oued.

Le patron de l'hôtel nous a dit que tous les oueds débordaient.

Nous prenons la R113 en direction de Tineghir. Nous verrons bien si nous pouvons passer!!!

Cette route est pénible pleine de trous.

Nous voilà arrivés à l'oued. waouh!!! nous ne passerons pas, le débit est trop important.

Nous rebroussons chemin vers Alnif.

Là i nous faut traverser l'oued d'Alnif.

il y a du débit mais les plots du radiers sont bien visibles, donc pas de problème nous pouvons nous engager à condition que les spectateurs nous fassent un peu de place pour traverser!!

Un petit coup de klaxon, un salut, un sourire de la part des spectateurs, un "bon voyage" et nous voilà de l'autre côté.

La terre est détrempée.

Le ciel menaçant.

Nous allons tenter de passer l'oued Gheris à Touroug sur la R702 en direction de Goulmima mais sans grand espoir.

Un arrêt pic-nique près de l'oued après les khetaras, ne nousz donne pas beaucoup d'espoir de passer vers Goulmima.

Le débit est impressionnant!!! je n'ai jamais vu autant d'eau dans cet oued.

Arrivés à Touroug de nombreux véhicules sont stationnés sur le bas côté.

L'oued  gronde et déborde.

Je n'ai même pas fait de photo, fascinée par cette eau qui coule!!!

Demi-tour, nous allons chercher une chambre à Erfoud, pas trop tard car je pense que nous ne serons pas les seuls à être bloqués.

Nous sommes heureux pour les Marocains qui vont pouvoir cultiver.

Nous nous avons le temps, nous sommes au Maroc pour deux mois et demi.